Aujourd'hui je suis floue

F L O U.

Ce matin c'est comme ça dans ma tête.

Comme un film de Woody Allen.

Ou la lumière de la décoration romantique de ma villa à Phuket.

Même si c'était il y a deux ans, je n'ai pas oublié la magie de ce lieu.

Allez, je me rassemble, je pense à la Thaïlande et je vais essayer de me concentrer ...

Même les gâteaux ont besoin de VACANCES !!!!!

NO COMMENT.

Si ??

Nota Bene : 

Hier l'amoureux me dit "j'les trouve pas drôles tes pantoufles avec des fruits". 

Sauf que ce ne sont pas des "pantoufles avec des fruits" mais des CHAUSSONS AUX POMMES.

J'ai pardonné l'amoureux car il était lui aussi fatigué.

F A T I G U É E

Je me balade sur les blogs de mes copines et je vois que nous sommes toutes fatiguées ... Ces vacances à J- XX vont nous faire un tel bienfait ...

Là, perso, je rêve d'appuyer sur PAUSE .........

Allez, du courage à toutes.

Sccop : je suis tellement fatiguée que je n'ai même plus le courage de m'énerver. Ni de mettre une baffe à Salomée ...

Un mars ?

"Si t'es pas sage, t'iras à PARIS PLAGE"

... Quand j'ai vu l'affiche, j'ai compris la menace.

Hier, en terrasse, une mère et sa fille (genre caricatures de Comptoir des C.) parlaient des vacances. 

La mère, 42 ans, joisse, racontait à sa fille (16 ans, blonde)  qu'elle avait loué pour le 15 août la "villa de la Baule". Visiblement, "la-villa-de-la-Baule" faisait référence à des moments de partages en famille quand la gamine faisait des pâtés en barboteuse Donaldsons. Sauf que la gamine a grandi et que l'idée des vacances avec sa mère (que sans doute ses potes trouvent canon), ça ne la fait plus vraiment rêver.

Au bout de 20 minutes de palabres énervées que la mère essayait de couvrir avec une voix lasse, la mère de la jeune blonde, excédée, a fini par dire à "Salomée" :"Ecoute, Salomée, tu préfères rester à Paris et aller à Paris Plage tous les jours ???".  J'ai senti que Paris Plage , c'était la menace ... Salomée a fini par bouder, la mère a payé (of course) et, d'un seul homme, elles se sont levées.

J'avais oublié ce drame urbain quand j'ai vu ce matin l'affiche de "Paris Plage 2009". Bon, OK, l'affiche ressemble à la promo d'un spectacle aquatique avec Muriel Hermine (là, la menace est réelle), mais faut pas non plus s'énerver ...

Moi je n'irai pas à Paris Plage, mais si je ne partais pas en vacances, je serais bien heureuse d'avoir la possibilité de goûter à un air de vacances. (Même si en vrai  je sais que même si je ne partais pas je n'irais pas. Parce que je suis sauvage et que dans mon monde vacances = je suis une ermite éhontée).

La fin de l'histoire du drame urbain ? 

1/  Salomée s'est pris une baffe pour avoir mal parlé à sa mère

2/ La mère de Salomée, coupable d'avoir déçue sa fille, a filé chez C. des C. pour lui offrir une marinière 

3/ Salomée ira à la Baule parce qu'elle a appris entre temps que, trop cool, Alban, Gabriel et Gauthier allaient à la Baule avec leurs "darons"

4/ Lili la Furie s'est levée et a donné LA baffe à Salomée

Réponses à choix multiples !

J moins Bientôt

Je ne me souviens jamais combien de jours il y a par mois. Et juillet ne fait pas exception. Tout ce que je sais, c'est que le 1er août je n'aurais plus que 6 petits jours à tenir. Et à moi la clé des champs ! 

J'avais envie de voir la mer et aussi (surtout) envie de ne pas dépenser une fortune. Et hier soir, Eurêka !, j'ai découvert un 5* qui propose de très belles promos valables tout l'été. Dans un cadre très 1930, à 500 mètres de la plage, soit moins d'un kilomètre ce qui est topissime quand on est une flemmarde comme moi, l'hôtel Westminster déploie bon goût à petit prix avec des chambres à partir de 102€ pour 2 personnes. Le tour est joué ! J'ai appelé, la chambre est réservée et mon porte-monnaie est content.

Ensuite, Italie. Les montagnes, la petite maison en Vénétie avec sans doute une halte au Cipriani pour un Bellini avec vue sur la lagune de Venise... Rien que d'y penser, j'ai envie d'y être ....

Allez, c'est décidé, je vais me renseigner pour savoir combien de jours me séparent de la fin de juillet. 

Je m'emballe (même si c'est pas Noël)

Vous partez où, vous en vacances ? Non pas que je cherche à percer le mystère de vos vies ... Je voudrais simplement rétablir un peu la vérité.

IL y a un mois, les magazines parlaient des effets de la "crise" sur le portefeuille des Français. Les pourcentages cafouillaient et chacun y allait de ses prévisions. 

Aujourd'hui, Le Parisien révèle que les Français sont en quête de "Bons Plans" et que les hôteliers font grise mine parce que leurs établissements sont vides la première quinzaine d'août. 

C'est sans doute vrai, s'ils le disent, sauf que ce n'est pas que vrai. 

Comment je le sais ? Je vous raconte. 

Un ami à moi cherchait à partir dans un bel hôtel la première quinzaine d'août. IL a bon goût. Et des sous. Donc, comme il souhaitait se faire plaisir, il s'est tourné vers le tour opérateur Voyageurs du Monde.  Et là, cata, tout était plein. Oui : PLEIN.

La Grèce, la Turquie, la Sardaigne, la Tunisie, la Corse - nada, nothing, rien de libre. Plus une place de libre. 

(Dommage qu'il cherche à partir en août, parce qu'avec son budget il aurait pu partir en novembre avec Orient-Express faire le Tour des Amériques. Plus de 10 nuits, des conditions de voyages exceptio pour des souvenirs 5*. Une découverte magnifique du continent américain de Key West au Macchu Picchu, un grand écart pour retrouver Hemingway ou la coca des sommets. Bref, la classe. Juste la classe.)

Tout ça pour dire quoi ? Ben que c'est pas beau de mentir.

Et si indeed la vie est compliquée pour les uns et plus simple pour les autres, ce n'est pas la "crise" qui a instauré ce phénomène.

Allez, mission pour les vacances : la pensée positive.  Commencer chaque journée en se disant que, un jour, on pourra TOUS partir dans des endroits de rêve. Et qui sait ? Pinocchio aussi il ne croyait pas qu'il deviendrait un vrai petit garçon. (euh, là je m'avance peut-être un peu).

Moi, où je pars cet été ? Je vous dis lundi.

Flemme =Beauf ?? T'as qu'à croire ....

Sachant déjà de quoi je voulais vous parler, je me mis en quête de trouver une photo pour illustrer mon propos : "la FLEMME". Et là, sur quoi je tombe ????  Des photos d'Omer Simpson tout ventre dehors et  des dessins tout moches où ladite flemme  semble être un état réservé aux plus moches, aux plus gros - bref, aux plus beaufs d'entre nous.

Et là je me dis : non mais M*****, mais c'est n'importe quoi !!! 

Et je me sens en proie à une furie.

Petit récap - c'est la fin de "l'année de travail", elle a été longue, pas drôle avec ses tristes licenciements, pas fastoche avec son corollaire de pression, pas lumineuse CF le temps gris-pourri aujourd'hui sur Paris en plein juillet.

Alors si donc être fatiguée et avoir la F L E M M E implique que l'on est beauf - et ben je signe, avec un stylo BIC mordillé exprès, et je signe même illico pour des vacances en camping où quand on sort de la douche on a les pieds dans le sable sale.

Oui, j'avoue, j'ai eu la flemme d'écrire mais cela est fini : Omer m'a redonné la pêche, la patate et l'envie de déblatérer à nouveau.

Parole.

Mais avant de partir, je rectifie - bien sûr que non je ne partirai pas en vacances au camping, et pour la peine, je mets une pin up en photos et je me drape dans ma dignité. (Pour ça, j'ai encore de l'énergie).